Éditorial : Évaluer les performances orales sans les dénaturer ?
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Résumé
Ce numéro aborde la question de l’évaluation à travers le prisme d’un objet qui échappe aux tentatives de délimitation, de catégorisation, de définition. L’expression orale, de par ses dimensions multimodales et pluricodiques, combine des éléments d’ordre linguistique, paraverbal (les contours de la parole : le débit, le volume, les accents, les intonations) et non verbal (les gestes, les mimiques, les regards) qui sont encore méconnus des évaluateurs ou qui n’ont pas fait l’objet de propositions didactiques valides et opérationnelles dans et pour la classe. Celui ou celle qui désire évaluer l’oral, qu’il·elle soit praticien·ne, chercheur·se ou formateur·trice se trouve confronté·e à un manque d’outils ou à un problème de posture (Wiertz, Van Mosnenck, Galand, & Colognesi, 2020). L’intérêt de ce numéro est ainsi d’aborder de front le problème de l’évaluation de l’oral en posant la question des choix et du traitement des dimensions à évaluer et des moyens pour le faire : comment évaluer la production orale de l’élève, sans la dénaturer, c’est-à-dire sans lui faire perdre tout son sens et toute sa richesse ?
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