Mettre en oeuvre des pratiques d'évaluation sommative notée au service des apprentissages de tous les élèves Une étude de cas à l école secondaire

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Morales Villabona Fernando
Raphaël Pasquini
Bastyan Strehmel

Résumé

Les développements récents de l’Évaluation-soutien d’Apprentissage (E-sA – Allal & Laveault, 2009) proposent que toute démarche évaluative, y compris dans la certification, devrait être en mesure de fournir des éléments susceptibles de faire progresser les élèves. Les principes de l’E-sA suscitent toutefois nombre de questions chez les enseignants car ils ont régulièrement de la difficulté à les concrétiser dans leurs pratiques évaluatives. Ces constats se confirment davantage lorsque les démarches d’évaluation sommative s’inscrivent dans des classes hétérogènes, où les élèves sont, par exemple, regroupés en plusieurs niveaux.


Nous présentons une étude de cas (Roy, 2009) à l’école secondaire, à propos d’une séquence sur la compréhension d’une oeuvre écrite en français, menée dans une classe de 10e année (13-14 ans) composée de dix-neuf élèves répartis en deux niveaux d’exigences certificatives distincts. Deux types de données ont été récoltés : des artefacts (Lock et al., 2021) produits par l’enseignant (planification de la séquence, outils d’évaluation formative et sommative) et des productions d’élèves. Nous interprétons ces données suivant une méthode d’analyse en mode écriture (Paillé & Muchielli, 2013).


Nos résultats soulignent la complexité des pratiques d’évaluation sommative notée lorsqu’elles visent à soutenir les apprentissages de tous les élèves. Tout en soulevant quelques tensions, nous observons qu’une réflexion sur les apprentissages poursuivis et les attentes pressenties, concrétisées dans des critères d’évaluation, est fondamentale : ce sont les critères qui permettent à l’enseignant de travailler les mêmes contenus avec 

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